En plongée (enfin !)

En guise d’introduction…

Enfin, le grand jour est arrivé avec l’embarquement non pas pour Cythère mais en direction de la pleine mer à destination du site de plongée.

Une sortie est toujours conditionnée par la présence effective d’un DIRECTEUR DE PLONGÉE qui est responsable du bon déroulement de l’activité

Vous aurez très certainement vérifié la pression de l’air dans votre bloc (entre 180 et 200 bars) afin de ne pas écourter la durée de la plongée car vos camarades ne serait pas très heureux et vous auriez à payer la tournée générale au retour.

Un conseil : ne faites pas trop la fête la veille car votre estomac pourrait ne pas vous le pardonne t vous gâcheriez cette « première fois ».

Que vous soyez à bord d’une coquille de noix ou d’un esquif imposant en dur, les consignes seront toujours les mêmes à savoir :

· Prendre soin de bien attacher votre bloc aux endroits prévus à cet effet,

· Rassembler le petit matériel et veiller à ce qu’il ne « se promène » pas dans le bateau,

· Faites vérifier votre équipement par ceux qui « savent » pour éliminer les mauvaises surprises,

· Asseyez-vous et admirer l’environnement,

· Arrivé sur le lieu de vos futurs exploits, tout en vous équipant (combinaison plus tout le reste sauf le bloc et peut-être les palmes, écoutez celui ou ceux qui connaissent l’endroit ainsi que les consignes de sécurité.

· Le guide de palanquée se mettra TOUJOURS le premier à l’eau et vous attendrez son signal avant de vous y jeter vous-même. Le guide en question joue le rôle du capitaine sur le bateau : il est le SEUL maître de l’aventure. Après avoir rassemblé toute sa palanquée, c’est lui qui donnera le signal du départ.

Remarque concernant l’entretien du masque de plongée :

Pour éviter de la buée dans le masque, ce qui reste fort déplaisant, il est conseillé d'utiliser du liquide vaisselle (ou du dentifrice) pour bien nettoyer l'intérieur du verre, sans utiliser d'éponge abrasive afin d’éviter toute rayure. Remettre ensuite du produit et laisser agir 6 à 8 heures et enfin rincer méticuleusement à l'eau chaude puis sécher le masque.

Du fait de la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur, la vapeur d'eau de l'air contenue dans le masque se condense au contact du hublot. En déposant de la salive sur le verre du hublot on rend plus difficile la formation des gouttelettes de buée.

Avant de vous enfoncer dans les abysses, pensez à vérifier votre équilibre hydrostatique en vous arrêtant à 3 mètres avec les poumons à moitié remplis et le gilet stabilisateur vidé de son air résiduel : en restant immobile, votre profondeur ne doit pas varier. Cela vous facilitera la tenue du palier à cette profondeur.

Et c’est parti…

Il est préférable de descendre tête la première car cette position permet de mieux contrôler le mouvement et le guide de palanquée vérifiera que tout se déroule normalement en se retournant régulièrement.

La descente ne doit pas provoquer de douleur dans les oreilles ni dans les sinus.

Pour le premier organe, exécuter la manœuvre de Valsalva ou déglutir pour supprimer la gêne et ne pas attendre que cela devienne une douleur.

Dans les deux cas, si la douleur persiste, remonter jusqu’à sa disparition puis redescendre. Si ce ou ces allers-retours ne donnent aucun résultat, il faudra abandonner la plongée.

A ce sujet :

NE JAMAIS QUITTER la palanquée sans l’autorisation du guide. Ce dernier doit normalement ramener l’ensemble des plongeurs vers le bateau et, après s’être assuré que le participant en difficulté ait bien été remis aux bons soins du directeur de plongée, le responsable décidera de repartir ou non.