La Plongée Subaquatique ou l’Evasion Sous-Marine.

Historique

 

INTRODUCTION

Un mystère

Les dieux

HISTORIQUE

L’Antiquité

La Renaissance

Les années 1800

En France

Une étape franchie

CHIMIE-PHYSIQUE

De la chimie-physique

En surface

En-dessous

Le matériel

Usage du matériel

Blocs

Détendeurs

Combinaisons

Compléments

Techniques de plongée

De la pression

Pression

Archimède

William Henry

John Dalton

Boyle Mariotte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accidents de plongée

Introduction

Généralités

La descente s’engage

Hydrocution

Accidents de plongée

En plongée

un club

 

 

 

 

Avant l’ère moderne

L’Antiquité

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Description générée automatiquementLes premières références remontent à l’Antiquité (temple de Thèbes).

Au IV ème siècle avant J.-C. Aristote décrit des dispositifs respiratoires et les cloches de plongée.

Alexandre le Grand se faisait descendre sous l’eau dans une cloche de plongée nommée Columpha utilisée pour le renflouement et les travaux portuaires. Ce premier instrument était un tonneau étanche ouvert d’un côté.

 

 

 

La Renaissance

Le bouillonnement d’idées qui caractérise cette période engendre divers systèmes fonctionnant sur le principe d’un tube reliant le plongeur à la surface. Ce système ne permet pas de descendre bien bas car la pression hydraulique empêche rapidement les poumons de fonctionner et les plongeurs sont très vite intoxiqués par le gaz carbonique.

 

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Description générée automatiquementBORELLI

En 1680, le physicien italien Borelli imagine un sac de cuir gonflé d’air, un peu comme un poumon artificiel, que les travailleurs sous-marins utilisent comme recycleur (rebreather). Le plongeur respire grâce à un tuyau qui relie le sac à la bouche du plongeur. Il invente aussi un chausson palmé que les plongeurs portent aux pieds. Les historiens lui donnent le crédit de l’inventeur de la première palme.

 

 

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Description générée automatiquementEdmund HALLEY

En 1690, Edmund Halley fabrique une cloche qu’il recouvre de plomb, dans laquelle deux hommes peuvent prendre place pour travailler au fond. Afin de régénérer l’air de la cloche, des tonneaux étanches contenant de l’air sont vidés régulièrement dans la cloche. Lors du premier essai Halley plonge avec quatre autres hommes pendant plus d’une heure à une profondeur d’environ 50 pieds. Les plongeurs peuvent quitter la cloche grâce à un casque alimenté par un tuyau. Denis Patin innove en proposant d’injecter de l’air sous pression en continu depuis la surface, mais la technologie n’existe pas et il faudra attendre 1790 pour que l’on ressorte ses schémas.

 

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Description générée automatiquementJohn LETHBRIDGE

Vers 1730 John Lethbridge va récupérer des lingots au fond des mers dans un tonneau en bois duquel ne passent que les deux bras. Il parvient ainsi à demeurer une trentaine de minutes à 50 pieds.

 

 

 

 

 

 

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Description générée automatiquementFREMINET

En 1772, Fréminet réalise un engin que l’on peut baptiser comme l’ancêtre du scaphandre et que son inventeur appelle « machine hydrostatergatique ». L’appareil est constitué d’un dôme de cuivre avec 3 hublots faciaux, un habit de cuir enveloppant le corps et un réservoir en ellipse pour assurer la respiration du plongeur. Avec une autonomie de moins de 5 minutes, Fréminet aura surtout inventé la silhouette des scaphandriers à casque.

 

KLINGERT

En 1797, Klingert met au pont le premier véritable scaphandre : une tunique de peau étanche, du lest et un casque à hublots dans lequel arrive un tuyau d’admission d’air et un autre pour l’expiration. Grâce à cet équipement, des hommes peuvent marcher à peu près naturellement au fond des mers. Son invention connaît un grand succès.

 

 

La Renaissance

borelli

 

Edmund halley

 

John lethbridge

 

freminet

 

Klingert

 

 

Les années 1800

Friedeich von Drieberg

 

Auguste Siebe

 

Charles Anthony Deane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les années 1800

Le XIXème siècle se caractérise par des progrès fulgurants dans le domaine de la pénétration du monde sous-marin. Nous citerons ces découvertes, sans nous y attarder, excepté pour les avancées majeures.

 

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Description générée automatiquementFriedeich von Drieberg

En 1808 cet ingénieur développe un appareil nommé « Triton ». Ce système utilise une réserve d’air portée au dos par le plongeur et reliée à la surface par un tuyau. Le plongeur peut donc respirer l’air de la poche sur son dos et l’air est régénéré à la surface

 

 

 

 

 

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Description générée automatiquementAuguste Siebe

Cet Allemand, surnommée par plusieurs comme « le père de la plongée », va faire évoluer cet équipement jusqu’à un équipement encore utilisé de nos jours : le scaphandre lourd. A partir de la cloche de Denis Papin, dont il réduit les dimensions à la taille d’un homme, il fait ses premiers essais concluants : le plongeur, confortablement lesté, respire de l’air comprimé mais il doit rester tout à fait droit pour éviter que l’air ne soit remplacé par de l’eau.

En 1819, il réduit la cloche à une soupière et place les plongeurs dans un vêtement mono pièce étanche et descendant jusqu’à la taille. Cependant, le plongeur doit toujours rester vertical.

En 1837, il dessine une "peau de bouc" qui englobe tout le corps, membres compris et est raccordée à un casque. Cette fois, le plongeur peut se déplacer comme il veut sans risquer de perdre son gaz vital. Il suffit de chasser régulièrement l'air excédent par une purge. Le matériel est amélioré en 1842 par la vulcanisation du caoutchouc.

 

Charles Anthony Deane

En 1823 l’anglais Deane obtient un brevet sur une invention qu’il nomme « casque à fumée ». Conçu pour les pompiers, ce casque sera rapidement utilisé par les plongeurs. Le casque tient sur la tête du plongeur grâce à des plombs et à des attaches. L’air provient de la surface avec des tuyaux.

En 1828, Charles et son frère se font remarquer sur le marché avec ce nouveau casque qui n’est pourtant pas l’idéal pour les plongeurs puisque ceux-ci ne peuvent bouger la tête risquant sinon de se remplir d’eau.

 

 

Une image contenant habits, coiffe, casque

Description générée automatiquementAutour de 1830 les frères Dean consultent Siebe pour faire de leur « casque à fumée » un véritable casque de plongée sous-marine. Siebe relie le casque à un joint d’étanchéité laissant passer uniquement l’air et y ajoute un habit de caoutchouc. Les frères Dean utilisent une pompe dessinée par Siebe, pour pomper l’air de la surface.

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, les cloches de plongée s'améliorent. Maintenant fabriquées en acier, elles sont aussi beaucoup plus grandes et peuvent accueillir jusqu'à une douzaine de travailleurs

 

Une image contenant texte, vieux

Description générée automatiquementAux alentours de 1840, elles ressemblent de plus en plus à des cubes massifs qu'à des cloches. Des hommes peuvent y travailler toute la journée. Elles étaient utilisées pour la construction de ports, de fondations de phare, de quais et de renflouage de cargaisons d'épaves.

À cette époque, une nouvelle maladie frappe les travailleurs sous-marins. Des maux divers frappent les hommes qui travaillent sous l'eau. Les symptômes sont variés : picotement, saignement, difficulté à respirer, paralysie totale ou partielle allant même jusqu'à la mort sans que personne ne sache de quoi il s'agisse. Cette nouvelle maladie est surnommée "le mal des caissons".

Un homme va l’étudier et en expliquer les causes : Paul Bert.

En France

Cabirol et Denayrouse apportent quelques modifications mineures mais le scaphandre n’évoluera plus beaucoup. Pendant ce temps, les cloches de plongée s’améliorent. Maintenant fabriquées en acier, elles sont aussi beaucoup plus grandes et peuvent accueillir jusqu’à une douzaine de travailleurs. Aux alentours de 1840, elles ressemblent de plus en plus à des cubes massifs qu’à des cloches.

En 1855, Joseph Cabirol présente son scaphandre. Le casque est doté de quatre hublots et dispose d’un double système de sécurité, un pour l’arrivée de l’air qui est assurée par un tuyau fixé près de l’oreille droite, une soupape qui permet une régulation manuelle et un tuyau de sécurité dit « sifflet » qui part de la bouche. Il fait ainsi descendre à plus de 130 pieds un homme équipé de son scaphandre.

Entre 1866 et 1873, Benoit Rouquayrol et Auguste Denayrouze fabriquent un nouvel équipement avec un système d’alimentation en air dans lequel le plongeur respire grâce à un détenteur qui lui fournit de l’air à pression ambiante et sur demande, C’est le scaphandre que Cousteau et Gagnan inventeront 80 ans plus tard ! D’un poids total de 185 livres, ce scaphandre est des plus stable, il est résistant et est muni d’une liaison téléphonique relié avec la surface. Dotés d’un large casque à hublots et de semelles de plombs, les plongeurs peuvent atteindre de plus grandes profondeurs et se voient désormais confier diverses missions. La grande époque des « Pieds lourds » commence. Ce nouveau système prendra le nom de « Self-Contained Underwater Breathing Apparatus », ou SCUBA. Il s’agit d’équipements comprenant une bouteille d’air, et qui, permettent au plongeur d’être autonome sous l’eau.

 

Une étape franchie

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Description générée automatiquementA partir de ce modèle seront fabriqués plusieurs types de scaphandres rigides, souvent articulés. Bien que Rouquayrol et Denayrouze poursuivent leurs recherches et mettent notamment en service en 1865 le régulateur à gaz, ancêtre du détendeur permettant l’autonomie des plongeurs ; les scaphandres lourds seront régulièrement utilisés par les travailleurs de la mer, jusqu’au milieu du XX° siècle.

En 1878 Henri Fleuss, un officier de la marine développe un recycleur à circuit fermé utilisant de l’oxygène. Il utilise pour son système un masque de caoutchouc étanche et un sac relié à une bouteille de cuivre rempli d’oxygène. Ses premiers essais furent tentés dans un petit bassin rempli d’eau dans lequel il demeura environ une heure. Plus tard, il marchera dans le fond d’une rivière à une profondeur d’une vingtaine de pieds.

Les frères Carmagnolle ont conçu un scaphandre atmosphérique de plongée en 1882 qui utilisait un joint de roulement de convolution. Le scaphandre de Carmagnolle était d’une brillante conception pour son époque, bien que souffrant de beaucoup de problèmes.