La Plongée Subaquatique ou l’Evasion Sous-Marine.

Accidents de la plongée

 

INTRODUCTION

Un mystère

Les dieux

HISTORIQUE

L’Antiquité

La Renaissance

Les années 1800

En France

Une étape franchie

CHIMIE-PHYSIQUE

De la chimie-physique

En surface

En-dessous

Le matériel

Usage du matériel

Blocs

Détendeurs

Combinaisons

Compléments

Techniques de plongée

De la pression

Pression

Archimède

William Henry

John Dalton

Boyle Mariotte

 

 

 

 

 

 

 

Accidents de plongée 1

Introduction

Généralités

La descente s’engage

Hydrocution

Accidents de plongée 2

La décompression

Conséquences et traitements

Evénements

Accidents de plongée 3

Barotraumatismes

Sinus  Oreilles  Dents

Colique  Placage

Surpression

En plongée

un club

 

 

Et maintenant, ce qu’il faut éviter

Introduction.

C’est un vaste sujet car nous ne sommes pas dans un univers amical même si, dans le ventre de la maman, nous étions plongés dans un liquide, situation tout-à-fait adaptée à notre développement à ce moment-là. Ce n’est plus le cas maintenant puisque nous nous avons dû nous accoutumer à l’air naturel.

Il faudra donc être très prudent et respecter un certain nombre de consigne pour éviter les ennuis.

Ceci écrit mon expérience de plongeur car plus de cinquante ans passés régulièrement au milieu des poissons m’ont convaincu que la plongée n’est PAS une discipline dangereuse pourvu que lesdites règles soient respectées.

Cela étant, il y a les aléas de l’environnement mais pas plus qu’ailleurs et je dirais que le risque de vivre n’est pas nul…

Comme nous nous le souhaitons entre amateurs de ce plaisir :

 

Une image contenant nature, récif, fond marin

Description générée automatiquement

Une image contenant cœlentéré, nature, récif, corail

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Une image contenant arbre, plante

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BONNES BULLES

 

 

 

Une image contenant mammifère aquatique, dauphin

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Une image contenant invertébré, très coloré, corail, cœlentéré

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Une image contenant eau, requin, fond marin

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Une image contenant eau

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Description générale.

L’ordre choisi sera celui des diverses étapes d’une plongée que ce soit en milieu naturel ou dans une fosse spécialisée.

Pour terminer, nous évoquerons également les situations particulières : épaves, grottes, sous la glace

Généralités.

Ce qui suit est extrait d’une étude générale dont l’intégralité figure dans le lien suivant :

https://www.lamedecinedusport.com/dossiers/plongee-activites-subaquatiques-accidents-de-plongee/

du 25 novembre 2015.

 

Le nombre d’accidents de plongée admis dans les centres hyperbares français est d’environ 350 par an, soit 1 accident pour 6 à 10.000 plongées.

La majorité de ces accidents survient sur la côte méditerranéenne principalement l’été, avec des pics en mai (reprise de la plongée, weekend prolongé, mauvaise météo…), en juillet-août (pic de fréquence) et en septembre (fin de saison, fatigue, période de formation...).

Depuis quelques années, l’augmentation de la pratique en hiver et la diversification des sites, en particulier en eaux intérieures donc douces, entrainent une répartition sur l’ensemble de l’année et du territoire.

Une étude épidémiologique de l’époque menée sur plus de 500 accidents de plongée traités à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille montre que l’accidenté est significativement plus âgé (40 ans en moyenne) par rapport à la population de plongeurs affiliés à la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (FFESSM).

·        75% des accidentés sont de sexe masculin correspondant à sa répartition normale dans la population de plongeurs de loisirs,

·        10% ont déjà eu un accident de plongée,

·        Tous les niveaux sont concernés y compris les encadrants qui représentent un cinquième des accidentés,

·        20%des accidents surviennent au cours de la formation,

·        L’incidence augmente avec la profondeur mais plus d’un tiers surviennent dans l’espace médian (6 à 30 mètres)

·        Même si le danger semble quasiment nul dans l’espace proche, moins de 6 m, il reste présent y compris en piscine.

 

 

Accidents biophysiques.

Ces accidents font intervenir les variations des grandeurs physiques du milieu : air, température, …

En plongée, tout ce qui se rapporte à la pression est très important. L’effet se fait ressentir sur le corps humain.

L’hydrocution.

Cet accident n’est pas l’apanage de la plongée.

Il survient lors d’un choc brutal d’un corps immergé et de l’eau froide. C’est un choc thermique.

L’effet est d’autant plus brutal que la différence de température est grande.

Les vaisseaux sanguins se contractent violemment, la pression artérielle augmente et la fréquence cardiaque diminue. Ce phénomène entraîne des vertiges, des démangeaisons, un effet de somnolence, des frissons ou des crampes dans les cas bénins.

Si le choc est trop important, il peut entraîner la syncope avec ou sans arrêt respiratoire.

En surface, les conséquences peuvent être graves et catastrophiques en plongée.

 

Comment éviter cet accident ?

·       Ne pas avoir d’activité provoquant l’augmentation de la température du corps :

o   Séances d’exposition au soleil (surtout en combinaison),

o   Sport intensif avant la plongée,

o   Repas copieux,

o   Consommation d’alcool juste avant de se mettre à l’eau,

o   Déshydratation,

o   Liste non exhaustive…

Il faut donc se mettre à l’eau progressivement et se mouiller la nuque.

Les enfants et les personnes âgées sont plus sensibles à ce type d’accident

 

Et La descente commence

Les sinus et les oreilles sont particulièrement sensibles aux différences de pressions.

Il y a aussi les dents et les organes digestifs.

Une dent qui présente une petite cavité à l'intérieur de laquelle la pression est différence de la pression ambiante peut générer une compression ou une dépression appliquée sur le nerf ou la pulpe. Cela peut devenir très douloureux.

Lors de la digestion, il peut y avoir apparition de gaz. À la remontée, les gaz se décompriment d’où beaucoup de gaz.

A la descente, si la pression dans le masque ne s'équilibre pas, l'intérieur du masque se trouve alors en dépression par rapport à la pression ambiante : c’est le placage de masque.

La procédure de descente sera détaillée dans « EN PLONGEE »

La noyade.

Cet accident n’est pas réservé à la plongée mais sous l’eau il prend un caractère dramatique car il faut d’abord sortir l’accidenté de l’eau et cela peut prendre du temps.

Après une syncope et arrêt de la respiration, réflexe inspiratoire et … inhalation d’eau ! ou après blocage de la glotte (traumatisme intense, apnée à la remontée …). Cette situation peut survenir n’importe quand au cours de l’exploration sous-marine.

Il s’agit d’un accident qui est souvent consécutif d’un autre accident.

Froid.

La température centrale de l’organisme est de 37 degrés. Lorsqu’elle chute, c’est l’hypothermie.

L’équilibre thermique, c’est à dire la température pour laquelle l’organisme ne perd, ni ne gagne de chaleur est réalisée dans l’eau entre 33 et 34 degrés.

De plus pour une même température, on perd 25 fois plus de chaleur dans l’eau que dans l’air. Cela veut dire que, sous nos latitudes, on finit toujours par se refroidir au bout d’un certain temps y compris, par exemple, dans une eau à 25 degrés. En plongeant au-delà des 20 m dans les eaux dites chaudes, on n’atteint que très rarement cette température.

Et plus le temps d’immersion est long, plus le corps perd ses précieuses calories.

 

Symptômes :

·         Augmentation de la consommation d’air,

·         Chair de poule,

·         Frissons : contractions musculaires réflexes et saccadées ayant pour but de produire de la chaleur afin de lutter contre le refroidissement.

·         Augmentation de la fréquence respiratoire et possibilité d’aboutir à un essoufflement véritable.

Traitement

·         Interrompre la plongée

·         Remonter à la vitesse préconisée et effectuer les paliers, si nécessaire.

·         A la surface, absorber des boissons chaudes.

Prévention

·         Limiter la durée des plongées en eau froide.

·         Signaler que l’on a froid dès les premiers symptômes.

·         Porter un vêtement isothermique adapté à l’endroit où l’on plonge.

·         Ne pas consommer d’alcool avant la plongée.

Essoufflement (Hypercapnie).

Cet accident se produit lorsque le plongeur n’arrive plus à éliminer le dioxyde de carbone (CO2) lors de sa respiration. Ce dernier gaz s’accumule provoquant des réflexes d’inspiration et l’emballement de cette dernière.

Causes :

·         Effort excessif,

·         Essoufflement de surface,

·         État de fatigue générale,

·         Pollution de l’air à l’entrée du compresseur,

·         Détendeur défectueux - Robinet mal ouvert,

Cette situation peut provoquer la syncope puis la noyade si la victime n’est pas secourue.

Narcose.

Encore appelée « ivresse des profondeurs », cet accident concerne surtout les plongées profondes mais cette notion de profondeur dépend de la personne.

J’ai personnellement plongé à 60 m sans effet indésirable mais la perception personnelle n’est pas toujours une garantie et des vérifications s’imposent au-delà de 30 à 40m.

J’ai connu quelqu’un qui voyait des sous-marins à parti de 30m…dans une carrière de l’Anjou sans avoir tâté au préalable de la dive bouteille.

Le fait de perdre le contrôle de son environnement peut entraîner des accidents très graves :

·         noyade, essoufflement, surpression pulmonaire, accident de décompression, etc.

La piste de l’intoxication par l’azote est la plus vraisemblable

Accidents toxiques.

Ils sont liés à la composition de l’air.

·         Monoxyde de carbone (CO)

Le mélange comprimé peut être pollué par ce gaz lors de sa préparation : compresseur mal positionné dans un environnement riche en CO, filtre saturés ou défectueux. Cette situation se détecte très vite car le gaz respiré en plongée a un goût rapidement très déplaisant.

·         Oxygène (O2)

Cette intoxication, l’hyperoxie, peut rapidement avoir de lourdes conséquences. Pour des mélanges classiques (air atmosphérique), le phénomène peut se produire à partir de 70m.

Dans le cas du nitrox, mélange azote oxygène enrichi de ce dernier gaz, il peut survenir à partir des 40m mais l’usage de cette technique exige une formation particulière. Pour en savoir plus à ce sujet :

·       https://fr.wikipedia.org/wiki/Nitrox

En tout état de cause, nous rentrons là dans le domaine des professionnels car il existe encore d’autres mélanges.

Rappel : la pression est une force exercée sur une unité de surface.