La Plongée Subaquatique ou l’Evasion Sous-Marine.

Accidents de la plongée – suite 1

 

INTRODUCTION

Un mystère

Les dieux

HISTORIQUE

L’Antiquité

La Renaissance

Les années 1800

En France

Une étape franchie

CHIMIE-PHYSIQUE

De la chimie-physique

En surface

En-dessous

Le matériel

Usage du matériel

Blocs

Détendeurs

Combinaisons

Compléments

Techniques de plongée

De la pression

Pression

Archimède

William Henry

John Dalton

Boyle Mariotte

 

 

 

 

 

 

 

Accidents de plongée 1

Introduction

Généralités

La descente s’engage

Hydrocution

Accidents de plongée 2

La décompression

Conséquences et traitements

Evénements

Accidents de plongée 3

Barotraumatismes

Sinus  Oreilles  Dents

Colique  Placage

Surpression

En plongée

un club

 

L’exploration.

Accident de décompression ou ADD

Nous voilà au cœur de notre royaume prêts pour toutes les aventures.

La prudence s’impose car il nous faut une vigilance de tous les instants même si ce monde enchanteur n’est pas notre ennemi, il a ses propres règles.

Depuis que nous avons quitté la surface, la reine Pression nous enveloppe et l’organisme réagit à cette action.

L’azote commence à se dissoudre en suivant un chemin immuable.

Il passe des poumons dans le sang lequel irrigue TOUS les tissus qui engrange ce brave azote qui ne demandait rien : os, peau, organes, articulations, etc.

Et plus nous nous repaissons des spectacles merveilleux que nous offrent l’univers de Neptune, plus le nitrogène, ancienne appellation de l’azote, va se répandre dans notre corps.

Jusque-là pas de problème. Nous allons thésauriser ce gaz jusqu’à la saturation de nos tissus.

Pour connaître le comportement du corps humain dans cet environnement, Jean-Yves Cousteau a procédé à trois expériences appelées « Pré continent I, II et III ». Pour plus d’informations, voir :

·       https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9continent_I

Tant que nous restons au fond, il ne se passe rien et ce n’est qu’à la remontée que d’éventuels problèmes peuvent se poser. Dans cette phase, la pression diminue et l’azote va reprendre sa forme gazeuse. Il se forme alors des microbulles qui seront transportée par le flux sanguin puis éliminées lors de l’expiration à travers le filtre pulmonaire. Mais si cette élimination n’a été que partielle, il y a risque d’accident appelé accident de décompression.

Ce dernier se produira si la remontée est trop rapide et provoquera donc une dilatation des bulles qui dégazent là où elles sont coincées et pouvant entraîner de graves lésions irréversibles.

Conséquences et traitements :

·         Ces dernières peuvent léser les tissus ou obstruer les vaisseaux directement ou en formant de petits caillots causant des douleurs et divers autres symptômes s’apparentant à ceux d’un AVC (faiblesse d’un côté du corps, troubles de l’élocution, des étourdissements, etc.) ou de la grippe. Il peut également se produire une inflammation cause d’un œdème et d’une douleur vive au niveau des tendons.

·         Traitements : oxygénothérapie et recompression avec de l’oxygène à haute pression ou en caisson hyperbare.

Pour plus d’information :

·       https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_d%C3%A9compression

·       https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/l%C3%A9sions-caus%C3%A9es-par-les-accidents-de-plong%C3%A9e-et-de-d%C3%A9compression/accident-de-d%C3%A9compression

Pour prévenir ce type d’accident, la seule solution est de respecter les procédures de remontée ainsi que les temps et profondeurs de paliers. Il en sera fait état dans Techniques de plongée.

 

Lorsque j’étais en Afrique, nous avons eu un cas d’accident de décompression très caractéristique.

Le collègue était parti pour « accompagner » une équipe de la télévision française qui avait besoin d’une assistance technique pour des scènes sous-marines. En voulant impressionner la gent féminine, il a multiplié les descentes et remontées et n’a pas ménagé son temps d’immersion.

Quatre heures après son retour à la base, il s’est offert un bel accident de décompression et, comme il n’existait pas de caisson dans la région, nous avons dû le replonger pendant quatre heures pour rétablir la situation.

Personnellement, j’ai connu deux « incidents » de ce type mais aux conséquences moins dramatiques.

Le premier s’est produit lors de vacances dans un club réputé au cours d’une magnifique plongée en Méditerranée.

Nous nous étions gavés de splendeurs et, la fin de la séance approchant, nous nous étions regroupés pour le palier final.

Notre de guide de palanquée, seigneur de droit divin en la circonstance, m’indique de faire surface. Quelque peu étonné car le temps de cette opération m’était apparu bien court, je le lui signale mais son geste se fait plus impératif. Je m’exécute donc.

Il faut préciser que je venais de rentrer d’Afrique avec un beau brevet de niveau 4, guide de palanquée, et que mon entraînement avait été plus que conséquent dans l’océan Indien.

Mon intuition était fondée car deux heures plus tard, au cours du déjeuner très copieux, me voilà victime d’un coup de barre très significatif. Il ne faut surtout pas se coucher et comme il n’y avait aucun caisson à l’horizon, je me suis contenté d’une marche de longue durée pour me remettre de mes émotions.

Le second a eu pour cadre une carrière à Trélazé, en Anjou (voir photo ci-contre).

Belle plongée de formation dans un cadre plus mystérieux mais moins éclatant que dans les eaux chaudes.

Evolution sans problème par vingt mètres de fond avec deux allers-retours vers la surface pour entraîner mon élève puis une promenade afin d’admirer la faune locale : des carpes paresseuses et bien nourries, toujours avide d’un dessert supplémentaire, ce qui n’est pas conseillé pour leur ligne.

Et puis la remontée, trop rapide car mon élève s’était emballé.

Erreur de ma part : nous sortons et, au moment de me rhabiller, un pincement dans la cuisse me signifiant qu’une bulle rencontrait des difficultés pour achever sa migration normale. Là aussi, plus de peur que de mal mais ces incidents montrent que l’on n’est jamais trop prudent.

 


Pour oublier les petits désagréments