La Plongée Subaquatique ou l’Evasion Sous-Marine.

Accidents de la plongée – suite 3

 

INTRODUCTION

Un mystère

Les dieux

HISTORIQUE

L’Antiquité

La Renaissance

Les années 1800

En France

Une étape franchie

CHIMIE-PHYSIQUE

De la chimie-physique

En surface

En-dessous

Le matériel

Usage du matériel

Blocs

Détendeurs

Combinaisons

Compléments

Techniques de plongée

De la pression

Pression

Archimède

William Henry

John Dalton

Boyle Mariotte

 

 

 

 

 

 

 

Accidents de plongée 1

Introduction

Généralités

La descente s’engage

Hydrocution

Accidents de plongée 2

La décompression

Conséquences et traitements

Evénements

Accidents de plongée 3

Barotraumatismes

Sinus Oreilles Dents

Colique  Placage

Surpression

En plongée

un club

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, nous voici arrivés à la fin des malheurs possibles

 

Les barotraumatismes.

Ce sont les accidents résultant directement des effets mécaniques de la pression et qui concernent des organes bien particuliers.

Ils peuvent très douloureux et sont de gravité variée.

 

 

Les sinus.

Les sinus sont reliés à la cavité nasale par de petites ouvertures. Il faut que la pression dans les sinus soit égale à la pression extérieure afin d’éviter l’endommagement des tissus à l’intérieur des sinus.

Si cet équilibrage n’est pas fait lors de la descente, la pression est transmise par les os, les tissus du visage et les vaisseaux sanguins à l’intérieur des sinus.

Le phénomène peut aussi se produire à la remontée mais dans le sens inverse.

Ce sont les sinus frontaux qui sont le plus souvent concernés.

La douleur peut devenir vive et s’accompagner de saignements des sinus produisant un effet assez déstabilisant pour les compagnons de plongée.

La rupture du sinus est rarissime.

Pour y remédier, stopper le mouvement et repartir dans l’autre sens, toujours en douceur et abandonner la plongée si la douleur est trop intense.

Eviter de plonger enrhumé.

 

Les oreilles.

Autre source de difficultés, les oreilles qui sont reliées à la gorge par la trompe d’Eustache.

Lorsque cette dernière est engorgée par des sécrétions ne permettant plus la communication, le tympan est sollicité dans le sens de l’enfoncement à la descente et vers l’extérieur à la remontée. Et la douleur surgit…

Ce phénomène se produit le plus fréquemment à la descente car si vous passez bien à ce moment-là, la remontée se fera sans souci.

Vous avez intérêt à ne pas insister car les conséquences pourraient en être dramatiques allant jusqu’à la perforation du tympan. Pour plus d’information, voir :

·       https://www.cisssca.com/cmpq/medecine-de-plongee/les-barotraumatismes-de-loreille/

Traitement : remonter jusqu’à disparition de la douleur puis essayer à nouveau en douceur avec un usage très prudent de la manœuvre de Valsalva ou la déglutition. Ces techniques seront décrites dans le chapitre Techniques de plongée.

Les dents.

Et oui, tout y passe…

 

 

 

 

Etat de la dent (pas brillant)

 

 

 

 

 

Mouvement de l’air

 

 

Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Barotraumatisme_de_la_dent

La colique du scaphandrier.

La colique du scaphandrier est provoquée par l’apparition de gaz de fermentation intestinale/stomacale ou l’ingestion d’air durant la plongée dans l'estomac. Les organes impliqués par ce traumatisme sont : l’estomac et les intestins. Cet inconvénient se produit à la remontée.

Cause : ingestion de boisson et de nourriture pouvant fermenter avant la plongée.

Après toutes ces descriptions, il est évident que la plongée exige une hygiène de vie et un suivi de santé assez drastique mais, malgré cette conclusion, il n’est pas interdit de faire la fête (troisième mi-temps).

A ce sujet deux anecdotes concernant votre serviteur…

Notre club avait organisé un weekend dans le golfe du Morbihan et chacun rejoignait le lieu par ses propres moyens. L’équipe technique dont je faisais partie en tant que président et moniteur avait mis toute « la gomme » si bien que nous arrivâmes avec une confortable avance sur le lieu d’hébergement.

 

Dans le groupe se trouvait un encadrant qui avait collectionné les bouteilles de rhum agricole (55° au bas mot - j’oublie les décimales) suggéra d’attendre le reste de l’équipe en dégustant ce délicieux breuvage. Nous avons vidé la bouteille à trois et entamé sérieusement la seconde lorsque le reste de la troupe est arrivé.

Si la nuit fut profonde et sans cauchemar, le réveil échappa à la règle…

Quant à la plongée, j’ai ressenti une « ivresse » des profondeurs pas très loin de la surface car l’alcool non évacué avait tendance à remonter vers le cerveau mais, ô miracle, je n’ai jamais aussi peu consommé d’air à la grande inquiétude de notre directrice technique qui ne me voyait pas respirer. Un exemple à ne pas suivre !!!

 

Cela se passait dans l’océan Indien, au large de Djibouti.

J’avais à encadrer un camarade qui sortait d’une nuit de fête.

Faisant part de mes interrogations auprès du capitaine commandant la sortie, ce dernier balaya mes inquiétudes d’un vaste geste de la main et…

Plongée très sympathique à près de 30 mètres sauf qu’au moment de remonter, mon charmant coéquipier refusa net et tenta de s’échapper. Vu son état physique, je n’eus aucune peine à le rattraper mais la route vers la surface se transforma en parcours du combattant.

Heureusement, à quelques mètres de la surface, les forces du collègue, anesthésiées par l’alcool résiduel calma les ardeurs intempestives.

Avec tout le respect dû à mon officier, je lui signifiai poliment n’être plus partant pour ce genre d’aventure…

Le placage de masque.

Cause : Lorsque la pression extérieure au masque devient supérieure à la pression intérieure, le masque produit un effet ventouse qui aspire le visage.

Des petits vaisseaux se trouvant dans le nez éclatent répandant un peu de sang dans le masque. En insistant, les yeux seront injectés de sang.

Il faut souffler dans le masque régulièrement si la régulation n’est pas automatique

 

Et enfin, the last but not the least…

La surpression pulmonaire.

Il s’agit d’un accident majeur, le plus grave des barotraumatismes.

Causes : il s’agit le plus souvent d’un blocage expiratoire lors de la remontée. Cette conduite survient souvent lors d’un état de stress ou de panique.

L’accident survient près de la surface car la masse d’air est d’autant plus importante que la profondeur l’était lors du blocage et que la remontée est rapide.

 

Symptômes :

·       Douleur au thorax •

·       Toux persistante •

·       Crachats rosâtres •

·       Coup de poignards et troubles respiratoires pouvant entrainer une asphyxie mortelle (Emphysème)

 

Pour en savoir plus :

·       http://cipglena.free.fr/niveau4/surpression/surpression_6.htm

Culture générale :

Accidents\2002_barotraumatismes_doc.pdf

 

Malgré tout ce que vous avez lu sur les désagréments qui peuvent survenir, il ne faut pas s’inquiéter et rester ZEN

 

 

 

The End